sawatdee
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Sujet: euro 2008 => Domenech : "Un match charnière" Sam 7 Oct - 22:59 |
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Raymond Domenech estime que le déplacement en Ecosse est "un match charnière" dans les éliminatoires de l'Euro 2008. Le sélectionneur estime pourtant que la pression qui accompagnera l'équipe de France sera moindre qu'il y a un an en Irlande.
RAYMOND DOMENECH, comment se présente ce match pour vous ?
R.D. : Là, c'est un match charnière dans la qualification. Il y a eu le match contre l'Italie (victoire 3-1 au stade de France le 6 septembre en éliminatoires de l'Euro-2008), ça c'était un match "post-Coupe du monde". Là, à Glasgow, on attaque la qualification pour l'Euro. La nature de l'équipe, c'est ce match-là qui va la définir.
La France sera-t-elle sous pression à Glasgow ?
R.D. : Au niveau de la pression, je dois dire que j'ai eu autant la pression il y a un an en Irlande, même en Israël, et aux Féroé (dans le cadre des qualifications au Mondial 2006, alors que la France retrouvera les Féroé mercredi à Sochaux, en qualification à l'Euro). Pour ces matches-là, c'était d'ailleurs une pression plus importante qu'une finale du Coupe du monde. Si on perdait en Irlande, on était morts. Je sais que vous avez du mal à me croire. C'était pourtant la réalité du moment, ça ne dépend pas de la hauteur du moment. Et là c'est pareil avec ce match charnière.
Willy Sagnol parlait, lui, de break possible...
R.D. : Je n'aime pas ce genre de discours. On ne peut pas traîner, on ne verra pas après. C'est à chaque match que nous devons être concentrés, jusqu'à l'automne 2007 (fin des qualifications). En 2000 (après le titre de Champions d'Europe des nations des Bleus) les joueurs étaient - soi-disant - conscients du danger que représentait l'excès de confiance. On sait ce qui s'était passé ensuite... (élimination au premier tour du Mondial-2002 sans marquer un seul but). A chaque match, il faut se remettre en cause. Là, c'était une semaine particulière, avec des blessures, des incertitudes. Il y a eu à préciser des choses, reformuler pour repartir sur des bases saines.
Mais justement, avec tous ces blessés (Saha, Gallas et Vieira incertains), l'excès de confiance que vous craignez doit quand même s'effacer ?
R.D. : Il n'y a pas que le nombre des blessés qui peut diminuer tout risque d'excès de confiance: il y a aussi, quand on arrive en Ecosse, l'ambiance prévisible qu'il y aura pendant le match, la qualité de ces adversaires que l'on connaît. En revanche, on peut avoir de la sérénité. Mais moi, je suis inquiet naturellement, avant tous les matches. Je n'ai pas de degrés d'inquiétude, c'est pareil à chaque fois.
Redoutez-vous le jeu physique des Ecossais ?
R.D. : On sait au départ qu'il y aura un défi physique, un combat, un public, un vrai temps écossais. Mais, il faut faire attention. Ne pas dire que l'Ecosse, c'est seulement des longs ballons balancés devant. Il ne faut pas rester dans ce stéréotype. Les Ecossais savent jouer au football, savent créer le danger, varier dans le jeu.
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