sawatdee
VIP
Nombre de messages : 2398
Age : 41
Localisation : charleroi
Date d'inscription : 28/04/2006
|
Sujet: france => Violences dans les banlieues Mar 31 Oct - 3:11 |
|
e président Jacques Chirac lance "un appel à la responsabilité" pour que chacun "refuse la violence" après de nouveaux graves incidents dans les banlieues, dont l'incendie d'un bus à Marseille, dans un entretien au Figaro à paraître mardi."Je veux lancer un appel à la responsabilité. Il faut que chacun prenne conscience de son rôle dans la société et refuse la violence", déclare-t-il.
Contre ceux qui ont recours à la violence, "il faut évidemment réagir et mettre en oeuvre les moyens de sanction nécessaire", ajoute M. Chirac."C'est le sens des décisions prises par le Premier ministre" Dominique de Villepin qui a annoncé lundi un durcissement des poursuites en cas de guet-apens après l'attaque d'un bus à Marseille dans laquelle une étudiante d'origine sénagalaise a été grièvement brûlée, estime M. Chirac.Le chef de l'Etat salue l'action du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, durement attaqué par la gauche. "L'action menée dans des conditions difficiles par le ministre de l'Intérieur est bonne. C'est une action à la fois de prévention et de sanction"."C'est particulièrement nécessaire lorsque sont mis en cause les représentants de la force publique. Il n'est pas acceptable que des forces de l'ordre ou des agents de l'Etat puissent être agressés. Tout doit être fait pour renforcer cet aspect de la sécurité", juge Jacques Chirac."La situation reste certes difficile dans un certain nombre de quartiers, mais mon sentiment c'est que les choses avancent", estime-t-il, en soulignant que l'action du gouvernement, une "action de longue haleine, s'appuie sur deux axes, la fermeté face aux violences (...) et le combat fondamental pour l'égalité des chances".Le chef de l'Etat ne s'exprime pas directement sur les propositions de M. Sarkozy (peines planchers, mineurs etc), mais il souligne qu'on "ne peut pas laisser, sous prétexte qu'ils sont mineurs, des jeunes s'adonner à la violence. Il est de notre responsabilité de faire respecter les règles. C'est la condition de l'équilibre de la société".Il refuse également "d'entrer dans la polémique" provoquée par le ministre de l'Intérieur sur le manque de sévérité des juges, disant qu'il "respecte, par définition" à la fois la justice et la police.
|
|