sawatdee
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Sujet: boxe => Mormeck dans le flou Mer 4 Oct - 22:14 |
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Battu par l'Américain O'Neil Bell par arrêt de l'arbitre lors de la tentative de réunification des ceintures des lourds-légers Jean-Marc Mormeck s'interroge son avenir. Le boxeur français hésite à passer dans la catégorie reine, les lourds, ou à prendre sa revanche.
Déterminée à poursuivre sa carrière pugilistique en dépit d'un rêve d'unification mis K.O par l'Américain O'Neil Bell, le Français Jean-Marc Mormeck est à 33 ans à la croisée des chemins : Choisir entre rester chez les lourds-légers ou aller boxer chez les lourds. "Je vais prendre le temps de me reposer puis entrer en négociations avec Don King", expliquait Mormeck au lendemain de son premier K.O en 34 combats professionnels, synonyme d'adieu à ses titres WBC et WBA, et à une place privilégiée dans l'histoire de la boxe. "Il s'agit d'évaluer si je vais monter chez les lourds ou si j'aurai une chance tout de suite chez les lourds-légers", poursuivait le Guadeloupéen, étrangement souriant et peu marqué physiquement si ce n'est une main droite douloureuse.
Un coup chez les lourds ?
Si Bell s'est comporté en grand seigneur en accordant une revanche au Français, reste qu'aucune clause dans le contrat ne l'y oblige. Et surtout, Don King a été très clair après le combat: "Avant de parler de revanche, Bell doit affronter son challengeur officiel: Steve Cunningham. Je le confirme: ce sera Cunningham d'abord. Après on verra." Cunningham, un boxeur invaincu en 19 combats, est un ancien sparring-partner de Bell lorsque les deux hommes habitaient à Atlanta. S'il était l'unique décideur, Mormeck opterait immédiatement pour la catégorie-reine, objectif annoncé avant l'échec de samedi, pour "faire un coup à la Roy Jones ". Référence à l'ancien roi des super-moyens qui avait conquis le titre WBA des lourds en battant son compatriote John Ruiz.
"J'aimerais travailler, prendre du poids et faire ensuite un combat de préparation, avoue le Français. Pour prendre ensuite des boxeurs comme John Ruiz ou Chris Byrd". Deux poids lourds qui paraissent à la portée du sculptural Guadeloupéen de 1,81 m pour un poids taquinant déjà la limite des lourds-légers (90 kg), contrairement à des boxeurs comme le géant Russe Nikolay Valuev (2,13 m pour 147 kg).
Et quid d'une confrontation avec son compatriote Fabrice Tiozzo, champion WBA des mi-lourds, catégorie par laquelle Mormeck est passé ? Sourire. "Ce n'est pas intéressant pour moi de redescendre, mais il suffit qu'il veuille monter, glissait le Guadeloupéen. Et puis, il y a des gens qui ne veulent pas. " Comprenez les frères Acariès qui font barrage à tout ce qui touche à Mormeck de près ou de loin depuis que le boxeur leur a claqué la porte au nez pour s'expatrier en Amérique et passer sous la houlette de Don King.
Aucun regret
En attendant, il faudra récupérer physiquement -des examens approfondis sont d'ailleurs prévus de retour en France- et psychologiquement, même si Mormeck affiche une grande sérénité derrière son large sourire. Déçu que la troisième défaite de sa carrière (31 victoires) soit intervenue à un moment aussi important, il assure ne pas regretter d'avoir tout misé sur ce combat au lieu de monnayer ses ceintures et goûter un peu plus longtemps au statut de champion. "Il faut être gourmand, assurait-il. J'aime les challenges. Je voulais cette ceinture (IBF). Et franchement, O'Neil, je pouvais le battre. Peut-être en étais-je trop sûr "
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